laÔ ŒUVRES
Oui , j'ose le penser, ces mortels magnanimes Sont honorés, grand Dieu ! de tes regards sublimes. Tu ne négliges pas leurs sublimes destins; Tu daignes l'applaudir d'avoir formé leur être,
Et ta bonté peut-être Pardonne en leur faveur au reste des humains.
��LES VOLCANS,
ODE.
Eclaire , échauffe mon génie , Musc de la terre et des cieux ; Conduis-moi, sublime lîranie , Vers CCS abîmes pleins de feux , De l'enfer soupiraux horribles. Arsenaux profonds et terribles Où , dans un cahos éternel , Des clemens la sourde guerre Forme, allume, lance un tonnerre Plus affreux que celui du ciel.
Quels torrens épais de fumée ! La terre ouverte sous mes pas Vomit une cendre enflammée : L'nnlre mugit... Dieux! qn- Is éclats! Des roches dans Tair élancées Retombent, roulent , dispersées. Je m'arrête glacé d'effroi,.. Un fleuve de feu, de bitume. Couvre d'une bcuillante écume Leurs débris poussés jusqu'à moi.
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