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Voit son l'erlUc ïciii uiiihragé île moissons. Dans ces vastes rites quel pouvoir invincible
Dans un calme paisible Des humains réunis endort les passions ?
Le commerce t'appelle au bout de l'hémisphère ; L'Océan , sous tes pas , abaisse sa barrière ; L'aimant, lidèle au nord, te conduit sur ses eaux; Tu sais l'art d'enchaîner l'Aquilon dans les voiles;
Tu lis sur les étoiles Les routes que le ciel prescrit à tes vaisseaux.
Séparés parles mers, deux continens s'unissent; L'un de l'autre étonnés , l'un de l'autre jouissent ; Tu forces la nature à trahir ses secrets; De la terre au soleil tu marques lu distance ,
Et des feux qu'il te lance Le prisme audacieux a divisé les traits.
Tes yeux ont mesuré ce ciel qui te couronne ;
Ta main pèse les airs qu'un long tube emprisonne ;
La foudre menaçante obéit à les lois;
Ln charme impérieux, une foice inconnue
Arrache de la nue Le tonnerre indigné de descendre à la voix.
O prodige plus grand! ô vertu que j'adore! C'est par toi que nos cœurs s'ennoblissent encore : Quoi ! ma voix chante l'homme , et j'ai pu t'oublicr ! Je célèbre avant toi... Pardonne , beauté pure;
Paidonne cette injure : luipirc-moi des sons dignes de l'expier.
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