ODES,
LA GRANDEUR DE L'ÎÏO^DIE ,
ODE.
��QrAND Dieu , du haut du ciel , a promené sa vue Sur ces mondes divers, semés dans retendue, Sur ces nombreux soleils, brillans de sa sploadeur. Il arrête les yeux sur le globe où nous souimes :
Il contemple les hommes, Et dans notre âme enfin va chercher sa granilcur.
Apprends de lui, morte!, à respecier ton être. Cet orgueil généreux n'offense point ton inaiti o : Sentir ta dignité, c'est bénir ses faveurs; Tu dois ce juste hommage à sa bonté suprême :
C'est l'oubli de toi-même Qui, du sein des forfaits, fit naître tes niallieurs.
Mon âme se transporte aux premiers jours du n^oade Est-ce là cette terre, aujourd'hui si féconde? Qu'ai-je vu ? des déserts, des rochers, des forêts : Ta faiiu demande au chêne une vile pâture ;
Une caverne obscure Du roi de l'uuivers est le premier palais.
Tout naît, tout s'embellit sous ta main fortunée : Ces déserts ne sont plus, et la terre étonnée
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