I I 4 OEUVRES
��|-*'»'X-\'«.\W\MX'V1 W^.'l VIWX'XA'^V
��ïx-iv» ^"i-tt"s X'\'V% x-vy^'vv'*'*
��FRAGMENS
I)'tNE ÉPITRE DIPLOMATIQUE , ADRESSEE A LA COALITION DEè PKINCES AhMÉs CONTRE LA FRANCE.
Qroi ! contre nos painplilcts hérissant a'os frontières. Vous formez des cor. Ions, vous dresse/, des barrières ; El vous poiMTiez , cliez nous, vauriens pesti'èrés, De l'égalité mainte apôtres conjurés, Hasardant la vertu de vos bandes {guerrières, Souffrir que dtrn fa ix jour les rayons égarés, "■
Perçant Tepais i-epli de leurs lourdes patrpières, OfiVi>sent à leurs yeirx troubles, mal a^surés, De nos Fi'ançais nouveaux les faons familières! Quoi ! vos fiers cuirassiers qui , combattant pour- vous, Meurent sous vos bâtons en perdant vos trois sous, Verront-ils exposer leur fidèle innocence Aux pièges que leur tend notre indigne licence ! llois, laissez-vous llécliir, ne nous attaquez |tas ; Plaignez plulûl l'erreur de notre indépend iiice, De cette égalité^ fléair de nos climats. Sans cesse attendrissez sur nous, sur nos misères , Vos sujets chargés d'or, payant sans assignais Le brigand breveté qui les traîne en galei'es (*) , Pour la mort d'un vieux cerf soustrait à vos ébats.
(') Les galères ne sont p:i.s la puni lion dv ir rv'imv. (tans tous lis états d'Allemagne. Les peinesy sont variéis. Dans (iiielqu<;s-uns, onatlac'ie le < ftupahlc entre h-s cornes d'un cerf, avec des cordes bien < n'acf'es dans son bois : on le cbassc ensuite dans la lord. Ce mol gulives n'est ici que l'indication d'un cbàtinient quelconque.
( Note de l'auteur.
�� �