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çais, les maris de ce pays-ci ne vous achètent point. Vous êtes toujours à rôder autour des sérails, à risquer le tout pour le tout.
Dornal.
Vieillard, vous ne paraissez pas tout à fait insensible ; laissez-vous toucher. Peut-être avez-vous une femme, des enfans ?
Le vieillard.
Non, non.
Dornal.
Par tout ce que vous avez de plus cher, ne nous séparez pas ! C’est ma femme.
Le vieillard.
Sa femme ? cela est fort différent : mais, vraiment Kaled, si c’est sa femme, vous me surfaites.
Dornal.
Pour toute grâce, achetez-moi du moins avec elle.
Le vieillard.
Hélas ! mon ami, je le voudrais bien ; mais je n’ai besoin que d’une femme.
Dornal.
Je vous servirai fidèlement.
Le vieillard.
Tu me serviras ! Je suis esclave.
Kaled.
Est-ce que tu les écoutes ?