Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t4.djvu/354

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(À Belton.)
Tu fus vil un instant…
Tu fus vil un instant…(À Betti.)
Tu fus vil un instant…Et, toi, que tu m’es chère !
(Il va vers la coulisse.)
John, John.



Scène IX.

BETTI, MOWBRAI, BELTON, JOHN.
Mowbrai.

John, John.Écoute.

John.

John, John. Écoute.Quoi ?

Mowbrai.

John, John. Écoute. Quoi ? Fais venir le notaire.

(John sort.)
Mowbrai.

Belton, rends grâce au ciel de t’avoir réservé
Ce cœur si généreux par toi-même éprouvé ;
Et que ton âme un jour puisse égaler la sienne.

Betti.

Égale, cher Belton, ta tendresse à la mienne.
Existant dans ton cœur, riche de ton amour,
Le mien peut être heureux, même dans ce séjour.
(À Mowbrai.)
Cesse de l’accabler par un cruel reproche :
Il m’aime…

Mowbrai.

Il m’aime… Quelqu’un vient, c’est le notaire.