au prince. Au sultan. Au prince.
il le faut… permettez… vous n’avez rien à
craindre ;
parlez, Nadir n’est plus, et vous pouvez tout
feindre.
Barbare ! à cet opprobre étais-je réservé ?
Par pitié, si mon crime à vos yeux est prouvé,
d’un père, d’un sultan déployez la puissance ;
par mille affreux tourmens éprouvez ma constance :
je puis chérir des coups que vous aurez portés ;
mais ne me livrez point à tant d’indignités.
Votre gloire l’exige, et votre fils peut croire…
Perfide ! Il te sied bien d’intéresser ma gloire !
Toi qui veux la flétrir, toi, l’ami des persans !
Toi qui, devant leur maître, avilis mes vieux ans !
Qui, sachant contre lui quelle fureur m’anime…
Ah ! Croyez que son nom fait seul mon plus grand
crime ;
que, sans ce fier courroux, j’aurais pu… non,
jamais.
montrant Roxelane.
j’ai mérité la mort, et voilà mes forfaits.
Cette lettre en vos mains, seigneur, m’accusait-elle,
quand d’avance par vous traité comme un rebelle,
l’ordre de m’arrêter dans mon camp ?
Justes cieux !
Tu savais… je vois tout. D’un écrit odieux