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çonnée de chercher la mort, pour éviter les dan- oers d'une conspiration ! voilà coiurne Racine peint presque toujours. Pxappelons encore la ma- nière dont il montre l'âme entière de Roxane : elle s'adresse à Atalide , que Bajazet vient de quitter :
... Il vous parlait : quels étaient ses discours , Madame ?
ATALIDE.
Moi , madame ! Il vous aime toujours.
KOXAIfE.
Il y va de sa vie , au moins que je le croye.
Par ce dernier vers, Roxane annonce sans em- phase et comme malgré elle , toute la violence et les excès dont elle est capable , si elle apprend que Bajazet aime Atalide. Un mot qui échappe du cœur , peint mieux que les menaces directes les plus violentes.
Il faut toujours peindre les caractères dans mi degré élevé : rien de médiocre, ni vertus, ni vices. Ce qui fait les grandes vertus , ce sont les grands obstacles qu'elles surmontent.
Le vieil TTorace sacrifie l'amour paternel à l'a- mour de la patrie: voilà un grand amour pour la patrie. Pauline , malgré la passion qu'elle a pour Sévère , qu'elle pourrait épouser après la mort de Polieucle , veut que ce ménie Sévère sauve la vie à Polieucte. Quel admirable attachement à
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