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des controverses d'école ; mais c'était alors le tort de tout le monde. Elle vint à bout , même dans sa décadence , d'abattre ses ennemis les jésuites, qui l'avaient long-temps foulée aux pieds ; elle tut redevable de cette victoire aux parlemens , qui faisaient cause commune avec elle , et à qui la faiblesse du ministère avait rendu de l'influence; aux fautes des jésuites , qui s'étaient fait craindre et détester partout ; et plus particulièrement en- core, au caractère décidé du duc de Choiseul , qui , choqué de la réponse arrogante du pape , Sint ut siait^ aiit non si/?i., détermina.enfinL>omsxv, dont la pusillanimité irrésolue cherchait encore des accommodemens, à livrer aux magistrats cette milice ultramontaine, dont le chef avait osé dicter au pape cette réponse imprudente, qui n'était ni de notre siècle ni de la politique romaine. Sans le duc de Choiseul , qui avait une manière dépenser philosophique , quoiqu'il n'aimât pas les philoso- phes , le roi n'eût jamais retiré la main puissante qui soutenait encore les jésuites, et qui arrêtait les parlemens.
Les jansénistes tombèrent aussi et devaient tomber avec les jésuites ; les premiers n'avaient ])lus d'existence que celle que leur conservait la liaine qu'on portait aux jésuites ; et depuis la des- truction de ceux-ci , on ne parla plus de leurs adversaires.
Ce n'est donc pas l'esprit presbytérien ni jan- séniste qui a détruit le clergé ; c'est avant tout ,
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