UE CIIAMFOIIT. ^^-TI
rans civils ci sacres, qui trompent les rois et op- priment les peuples. Ils forment une ligue contre l'ennemi commun ; mais la nation libre garde le silence ; et se montrant toute entière en armes , elle tienl une attitude imposante.
Ici M. Volney, assuré de l'intérêt de ses lec- teurs , et continuant à faire du merveilleux un usage aussi heureux que hardi , ouvre à leurs yeux une scène non moins attachante, et non moins dramatique. Il suppose que, pour dissiper entière- ment ses alarmes sur les destinées futures du genre humain, le génie le rend présent à luie as- semblée générale de toutes les nations. Il voit réunis dans une vaste enceinte tous les peuples de l'univers , qu'il caractérisa tous par la différence de leurs traits et de leurs costumes. L'objet de cette assemblée n'est point le même que celui de la précédente. Dans la première partie de son ou- vrage, l'auteur fait l'histoire du despotisme po- litique. La seconde est dirigée contre le fanatisme religieux. H passe en revue tous les systèmes de religion , toutes les sectes; Musulmans, Chrétiens, Juifs, Perses, Bramines, le îloure, le Sintoiste ^ le Chinois sectateur de Fô , le Siamois secta- teur de Sammonokodom , le Tibétain adorateur de la, etc., etc., etc., enfin les nations sauvages qui, n'ayant aucune des idées des peuples policés sur dieu, ni sur l'âme, ni sur une autre vie, ne for- ment aucun système de culte.
La recherche de la vérité <\st i'<)l)jet de cette
�� �