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losmaiixpolihqiîcs. Partout où les lois convention- nelles se trouvèrent conformes aux lois de la na- ture, une grande prospérité fut le signe et la récom- pense de cet accord. Là , les hommes , jouissant de la liberté et de la sûreté de leurs personnes et de leurs propriétés , purent déployer toute l'éten- due de leiu's facultés , toute l'énergie de l'amour de soi-même ; et lorsque , dans certains lieux , à certaines époques , les peuples réunirent l'avan- tage d'être bien gouvernés à celui d'être placés sur la route de la circulation la plus active, il se forma chez eux des entrepots florissans de commerce et des sièges puissans de domination. Telles furent les causes qui amenèrent sur les rives du Nil et de la Méditerranée , du Tigre et de FEuphrate , les richesses de l'Inde et de l'Europe , qui les y entas- sèrent , et accrurent successivement la splendeur de cent métropoles.
Les peuples, devenus riches, appliquèrent le superflu de leurs moyens à des travaux d'utilité commune et publique ; et ce fut là , dans chaque^ état, l'époque de ces ouvrages dont la magnifi- cence étonne l'esprit , de ces puits de Tyr , de ces digues de l'Eiiphrate, de ces foi'teresses du Désert, de ces aqueducs de Palmyre , etc.
L'auteur passe ensuite au développement des maux politiques qui minent par degrés les états , et les conduisent au d<\spotisme , et à cet état de choses où le peuple ne voit plus dans ses chefs qu'une faction d'ennemi:s publics. Il applique ses
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