Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t3.djvu/105

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE CHAMFORT. lOt

Vester au sein de Paris sans de grands inconvé- niens pour eux-mêmes ou pour le voisinage. Les maisons qui environnent la Charité ne sont pas plus malsaines que celles des quartiers les mieux aérés.

Parmi les grands avantages que ?tl. Cabanis voit résulter de ces hospices, il faut compter pour beaucoup les moyens nouveaux qu'ils offriraient de contribuer aux progrès de la médecine. Quand les médecins suivent les grands hôpitaux , quel fruit peuvent-ils en tirer? Ce n'est point la nature qu'ils y voient , encore moins la nature aidée par un art bienfaisant ; il n'en serait pas de même dans ces hospices. Ici l'auteur montre la nécessité des journaux d'hôpital ; il indique les différentes vues dans lesquelles ces journaux doivent être composés, et les conditions auxquelles ils doivent satisfaire. Le second vœu que M. Cabanis forme pour le progrès de son art, c'est l'établissement des écoles pratiques, regardées maintenant, dit- il , et avec raison , par tous les gens sensés, comme seules propres à réformer les études de la méde- cine. Les médecins grecs et romains menaient leurs disciples au lit des malades. Les universités d'Edimbourg et de Vienne ont , l'une et l'autre , un professeur de médecine clinique. C'est dans les salles mêmes d'un hôpital , que se donnent les le- çons. Ce sont les différentes maladies qui leur servent de texte. « C'est avec une telle institu- tion , poursuit M. Cabanis , qu'on aurait dans les nr. n

�� �