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après lui aux chasses. Le roi eut la complaisance d’envoyer à M. d’Étiolés une ramure de cerf. Ce- lui-ci la fit mettre dans sa saJle à manger, avec ces mots : « Présent fait par le roi à M. d’Étiolés.»
— Madame de Genlis vivait avec M. de Senevoi. Un jour qu’elle avait son mari à sa toilette, un soldat arrive, et lui demande sa protection auprès de M. de Senevoi, son colonel, auquel il deman- dait un congé. Madame de Genlis se fâche contre cet impertinent, dit qu’elle ne connaît M. de Sene- voi que comme tout le monde, en un mot, refuse. M. de Genlis retient le soldat, et lui dit : «Va de- mander ton congé en mon nom; et, si Senevoi te le refuse, dis-lui que je lui ferai donner le sien.»
— M.... débitait souvent des maximes de roué, en fait d’amour; mais, dans le fond, il était sen- sible, et fait pour les passions. Aussi quelqu’un disait-il de liii : « Il a fait semblant d’être malhon- nête, afin c[ue les femmes ne le rebutent pas. »
— M. de Richelieu disait, au sujet du siège de Mahon par M. le duc de Grillon : « J’ai pris Mahon par une étourderie ; et dans ce efenre, M. de Grillon |)araît en savoir plus que moi. »
— A la bataille de Rocoux ou de la Lawfeld, le jeune M. de Thyange eut son cheval tué sous lui, et lui-même fut jeté fort loin ; cependant il n’en fut point blessé. Le maréchal de Saxe lui dit: « Petit Thyange, tu as eu une belle peur ? — Oui, M. le maréchal, dit celui-ci; j’ai craint que vous ne fussiez blessé.»