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lièrent encore, dans l’enceinte de Paris, l’embrase- ment de plusieurs échoppes, hangars et bou- tiques des marchés pubhcs, qui pouvaient être la proie des flammes. C’était de loin surtout que ce spectacle était le plus effrayant. Ce rand nombre de citoyens qui, les jours de fête, vont se pro- mener dans les environs et sur les hauteurs qui dominent la capitale, étaient saisis de terreur en la voyant environnée d’un cercle de feu, tandis que du centre il s’élevait un nuage épais de fumée : ils se persuadaient que la ville entière était em- brasée ; ils étaient dans des transes mortelles pour leurs parens et leurs amis qu’ils y avaient laissés, et n’étaient pas sans crainte sur le danger qu’ils couraient eux-mêmes en y rentrant ; quel- ques-uns même crurent, pour pouvoir y rentrer, avoir besoin de déguisement. On ne peut repré- senter que faiblement la terreur, les angoisses de cette multitude d’hommes, de femmes, d’en fans, de vieillards, revenant le soir à pied, à cheval, en voiture, se pressant d’arriver et craignant des nouvelles désastreuses, avertis d’un danger qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils n’en redoutaient que davantage, se frayant un passage au travers de feux mal éteints et des débris qui brûlaient encore, au milieu d’une foule dont ils ignoraient les in- tentions, ne cherchant qu’à regagner leur de- meure, bravant les coups de fusil qui sont tirés ou qui s’échappent à côté d’eux, arrêtés à chaque pas par mille accidens et par des patrouilles dont