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Prusse, qu’à la bataille de Minden, si M. de Bro- glie eût attaqué les ennemis et secondé M. de Contades, le prince Ferdinand était battu. Les Broglie ont fait demander à M. d’Alembert s’il était vrai qu’il eût entendu dire ce fait au roi de Prusse, et il a répondu qu’oui.
— Un courtisan disait: « Ne se brouille pas avec moi qui veut. »
— On demandait à M. de Fontenelle mourant: « Comment cela va-t-il ? — Cela ne va pas, dit-il ; cela s’en va. »
— Le roi de Pologne, Stanislas, avait des bon- tés pour l’abbé Porquet, et n’avait encore rien fait pour lui. L’abbé lui en faisait l’observation : «Mais, mon cher abbé, dit le roi, il y a beaucoup de votre faute ; vous tenez des discours très-li- bres; on prétend que vous ne croyez pas en Dieu; il faut vous modérer ; tâchez d’y croire ; je vous donne un an pour cela. »
— M. Turgot, qu’un de ses amis ne voyait plus depuis long-temps, dit à cet ami, en le retrou- \ aiit : « Depuis qne je suis ministre, vous m’avez disgracié. »
— Louis XV ayant refusé vingt-cinq mille francs de sa cassette à Lebel, son valet de chambre, pour la dépense de ses petits appartemens, et lui di- sant de s’adresser au trésor royal, Lebel lui ré- pondit : « Pourquoi m’exposerais-je aux refus et aux tracasseries de ces gens-là, tandis que vous avez là plusieurs millions ? » Le roi lui répartit: