riage, pour être heureux, il faut s’aimer, ou du moins, se convenir par ses défauts.
— L’amour plaît plus que le mariage, par la raison que les romans sont plus amusans que l’histoire.
— L’hymen vient après l’amour, comme la fumée après la flamme.
— Le mot le plus raisonnable et le plus mesuré qui ait été dit sur la question du célibat et du mariage, est celui-ci : « Quelque parti que tu prennes, tu t’en repentiras. » Fontenelle se repentit, dans ses dernières années, de ne s’être pas marié. Il oubliait quatre-vingt-quinze ans passés dans l’insouciance.
— En fait de mariage, il n’y a de reçu que ce qui est sensé, et il n’y a d’intéressant que ce qui est fou. Le reste est un vil calcul.
— On marie les femmes avant qu’elles soient rien et qu’elles puissent rien être. Un mari n’est qu’une espèce de manœuvre qui tracasse le corps de sa femme, ébauche son esprit et dégrossit son âme.
— Le mariage, tel qu’il se pratique chez les grands, est une indécence convenue.
— Nous avons vu des hommes réputés honnêtes, des sociétés considérables, applaudir au bonheur de mademoiselle…, jeune personne, belle, spirituelle, vertueuse, qui obtenait l’avantage de devenir l’épouse de M…, vieillard malsain, repoussant, malhonnête, imbécile, mais