vie ensemble ; au surplus, je ne vis pas assez dans leur société pour savoir si elles s’aiment ou se haïssent.
Dial. xiv. — A. M. de R… parle mal de vous.
B. Dieu a mis le contrepoison de ce qu’il peut dire, dans l’opinion qu’on a de ce qu’il peut faire.
Dial. xv. — A. Vous connaissez M. le comte de… ; est-il aimable ?
B. Non. C’est un homme plein de noblesse, d’élévation, d’esprit, de connaissances : voilà tout.
Dial. xvi. — A. Je lui ferais du mal volontiers.
B. Mais il ne vous en a jamais fait.
A. Il faut bien que quelqu’un commence.
Dial. xvii. — Damon. Clitandre est plus jeune que son âge. Il est trop exalté. Les maux publics, les torts de la société, tout l’irrite et le révolte.
Célimène. Oh ! il est jeune encore, mais il a un bon esprit ; il finira par se faire vingt mille livres de rente, et prendre son parti sur tout le reste.
Dial. xviii. — A. Il paraît que tout le mal dit par vous sur madame de… n’est que pour vous conformer au bruit public ; car il me semble que vous ne la connaissez point ?
B. Moi, point du tout.