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tendre un maréchal de France, revenu des vanités du siècle , qui s'avoue redevable du bâton à un mouvement savant d'un officier subalterne qui ne put obtenir la croix de Saint-Louis.
��EPICURE.
��Je n'ose me comparer , beaucoup moins me préférer à personne; mais j'espère que vous ne me confondrez point avec ces morts , dont la réputa- tion est moins bizarre que la mienne. Épicure doit croire...
��SAINT-REAL.
��Quoi ! vous êtes ce philosophe sévère , sage adorateur d'un dieu dont le nom est le mot de ralliement poin- les voluptueux et les esprits foits !
ÉPICURE.
Oui , c'est moi-même. Je suis né dans un petit bourg de l'Attique. Je fis quelque séjour dans Athènes, où je fus absolument inconnu. Je m'a- pci eus (|ue les richesses étaient le fléau de la plu- part de ceux qui les possédaient , grâce à leur imprudence; que quehpies-uns devaient dire : j'ai dv.s richesses, comme on dit : j'ai la fièvre , j'ai la colique; je conçus (|ue le seul moyen d'être heu- reux, était de se conformer à la nature; je me re- tirai dans mon petit bourg. J'y vivais de pain et d'eau; je jouissais de la santé , de l'égaHté d'es-
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