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Iloninie igalanl les rois, homme approchant des dieux, Et, comme ces derniers , satisfait tt tranquille.
Tel est encore le dernier :
Ils font cesser de vivre avant que l'on soit mort.
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Mais ce qui est au-dessus fie tout , c'est ce tiaif de poésie vive et animée , qui suppose que des aibres coupés et , pour ainsi dire , mis à mort , vont revivre sur les bords du St\ x.
\. ij. Laissez ajjir la faux du temps:
Ils iront assez-tùt bord^-r le noir rivage.
Nul poète n'est plus hardi que La Fontaine ; mais ses hardiesses sont si naturelles, que très- souvent on ne s'en aperçoit pas, ou du moins on ne voit pas à quel point ce sont des hardiesses. C'est ce qu'on peut dire aussi de Racine.
FVKI.E \'XI.
V. 1. iVutri'lois !'tléi)hant et le rhinocéros. ,.
Nous retrouvons pourtant un véritable Apologue , c'est-à-dire, une action d'où naît un# vérité morale voilée dans le récit de cette action même.
Cette fable est excellente , et on la croirait du bon temps de La Fontaine. La vanité de léhpbant , le })esoin qu'il a de parler vovant que Gille ne lui dit mot, l'air de satisfaction et d'impor- tance qui déguise mal son amitur-piopre , le ton qu'il jirend en par- lant du combat qu'il ^a ]i\ icr et de sa capitale: tout cela est ]iarfait. La réponse du singe ne l'est pas moins , et le dénouement du brin d'herbe à partager entre quelques fourmis , est digne du reste.
I vm.K XXII. V. 1. Certain fou poursuivait.
Joli petit conte , et bonne leçon |)oiir qui peut en profiter ; mais j'imagine que les occasions en sont rares.
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