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DE CIIAMFOr.T. l8l

V. 16. Peul-('fre elle scr'.it aujourd'hui téméraire.

Ne dirait-on pas que le dauphin avait le choix d'avancer ou de n'avancer pas ? Il n'avançait point , parce qu'il ne le pouvait , parce qu'il s'élevait souvent des sujets de division entre les trois maréchaux.

V. ij. . . . Aussi bien les ris tl les amours.

On ne voit pas trop ce que les lis et les amours ont à faire dans une pièce de vers adressée à un prince de huit ans , élevé par le duc de Beauvilliers et par M. de Fénélon.

Ces sortes de dieux , et la raison qui tient le haut bout est d'un stv le très-négligé.

V. 27. Les compagnons d'Ulysse. .

Le sujet qu'a prisiciLa Fontaine, est plutôt un cadre heureux et piquant , pour faire une satire de l'humanité , qu'un texte d'où il puisse sortir naturellement des vérités bien utiles : aussi l'auteur italien que La Fontaine imite dans cet Apologue , en a-t-il fait un usage purement satirique. La force du sujet a même obligé La Fontaine à suivTe l'intention du premier auteur , jusqu'au dénoue- ment , où. il l'abandonne. Nous nous réservons à faire quelques observations sur ce dénouement.

V. 4o. . . . Excmplum ul talpa :

C'est une espèce de proverbe latin, la taupe par exemple : j'ignore l'origine de ce proverbe.

V. 46. Prit un autre poison peu difiVrcnl du sien.

Quel bonheiu- dans le rapprochement de ces deux idées ! et quelle grâce fine à la fois et naïve , pour justifier Circé qui parle la pre

��V. 4~. Lue déesse dit tout ce qu'elle a dans l'âme

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