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Laut ; mais les belles choses ne sauraient être trop répétées. Par mai- heur , il y a ici un petit inconvénient : c'est qu'il esi inutile on même absurde de parler de morale aux princes , tant qu'on leur dira de ces choses-là.
V. 30. Tant il le fit parfaitement.
Ceci doit faire allusion à quelque petite pièce de société, repré- sentée devant le roi dans son intérieur , où M. le duc du Maine avait sans doute bien joué le rôle d'amoureux.
V. aç). 11 faut qu'il sache tout , etc. . . .
\ oila une étrange idée. La Fontaine oublie qu'il s'en est moqué lui-même , dans sa fable du chien qui veut boire la rivière.
Si j'apprenais l'hcbreu , les sciences , riiistoire ! Tout cela c'est la mer à boire.
Bailleurs, un prince est moins obligé qu'un autre homme, de savoir tout. Quand il connaît ses devoirs aussi bien que la plupart dci princes coimaissent leurs droits , quand il sait ne parler que de ce qu'il entend , quand on a formé sa raison , quand on lui a en- seigné l'art d'apprécier les hommes et les choses , son éducation est tiès-bonnc et très-avancée.
V. 5o. Eut à peine achevé que chacun applaudit.
C'est de quoi personne n'est en peine.
V. 5?,. Je veux , dit le (lion de la guerre . . .
Cette idée de représenter tous les dieux , ou tous les génies , eu toutes les fées qiu se réunissent pour doter im prince de toutes les qualités possibles, est une vieille flatterie, déjà usée dès le temjjs de La Fontaine. Quant à M. le duc du Maine , il est fâcheux que l'assemblée des dieux ait oublié à son égard un article bien imp(n- tant ; c'était de lui donner tui peu de caractère; cette qualité lui eût épargné bien des dégoûts. C'était d'ailleurs un prince très- iustruit eu lilléralure d'agrément. Il s'amusait à traduire en fran-
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