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\. s. . . . Do goittcr le trépas.

CVst-à-clhe , (le jn-olonger les souffrances de Ui luoit : cela ne me paraît pas henreusenient exprime.

\. 20. Absent.

Ce petit vers de deux syll;il)es exprime merveilleusement la sur- prise de l'avare , en voyant la ])lace vide et son argent disj)aru.

V. 3t). Fj'avare raremi^nt finit ses jours sans pleurs.

Ce vers et les trois suivons sont très-bons.

V. 54. Ce sont là de ses traits , etc. . . .

.l'ai déjà dit un mot sur le danger de faire jouei- un trop gran({ rôle à la fortune dans un livre de morale , et de donner aux jeunes gens ridée d'une fatalité inévitable.

' FABLE XVII.

V. 1. Bertrand avec Raton ; etc. • • • ' •

Voici enfin un Apologue digne de La Fontaine. Les deux ani- maux (pii sont les acteurs de la pièce , j sont peints dans leur vrai caractère. Le lecteur est comme présent à la scène. La peinture du chat tirant les marons du feu , est digne de Ténicrs. Il y a, dans la pièce, plusieurs vers que tout le monde a retenus , tels rjue celui-ci :

V. ."îk D'animaux malfaisans cYlait un très-bon plat.

\. 12. Kos galaiis y voyaient double profit à faire ,

î/cur bien jircniièrcmenl , et puis le mai d'aulrui.

Muda-.nc de Sévigué fut exlrémeuienr liajipt <; (]<■ cet Apologue , quand La Fontaine le lui montra , et disait à madame de Grignan :

Poiiiquoi n' écrit-il pas toujours de ce style ?

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