Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/161

Cette page n’a pas encore été corrigée

- . Di: CIIA3IFORT. iS^

Après ce vers qui dit tout , La Fontaine n'ajoute plus rien. Quelle grâce encore et quelle mesure dans ce mot , dit-on ? Avec moins de goût , un autre poète aurait fait une sortie contre les amis de notre pays. C'est l'art de La Fontaine de faire entendre beau- coup plus qu'il ne dit.

W g. Morphée avait touché le seuil de ce palais.

Toujours quelque grand trait de poésie , sans jamais blesser le naturel.

\. 16. .l'ai mon t'péc , allons. ...

Voici qui paraît bien français, et l'on croirait que nous ne sommes point au Mouomotapa.

V. iS. . . . . Voulez-vous qu'on l'appelle ?

Nous ne sommes plus en France; nous \o\\k dans le fond de l'Afrique.

V. 21. Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu.

Quel sentiment dans ce mot, nu peu. ha. fin de cet Apologue

est au-dessus de tout éloge , tout le monde le sait par cœiu\

in

FABI.E XU. t

V. 1. Une chèvre , un cochon, etc. , . .

Cette fable est très-bien écrite et parfaitement contée; mais quelle morale , quelle règle de conduite {)eut-on en tirer ? Aucune. La Fontaine l'a bien senti.

V, 29. Dom pourceau raisonnait en subtil personnage 1 Mais que lui servait-il ? . . .

Il en conclut , avec raison , que , dans les malheurs certains , le moins prévoyant est encore le plus sage. Mais peut-on se donner

�� �