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Il» 8 cœuvRES

Rien de plus naturel que cette expression, après avoir parlé de la guerre de Troie.

y. i5. Ses amours , qu'un lival , etc. . . .

Quel doux regret , quel sentiment dans cette répétition ! Le rest? du tableau est de la plus grande force et figurerait dans une ode.

V. 20. Tout cet orgueil périt, etc. . . .

Ce vers est très-beau , mais il fallait s'arrêter là. La plaisan- terie sur le caquet des femmes est usée et peu digne de La Fon- taine ; d'ailleurs ce caquet des poules n'avait rien de nouveau pour le coq.

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P.VBI.E XIV- ' '•

V. 3. . . . N'exigea de péage. ' -" '

Belle expression qui rajeunit une idée commune.

V. 12. Bref, il plut dans son escarcelle.

La Fontaine, en disant qu'il plut dans la bourse de ce marchand, a voulu exprimer avec force qu'il avait fait fortune , sans qu'il l'eût mérité par ses soins et par sa prévoyance; comme il a soin de dire ensuite que, s'il fut ruiné , ce fut par son impruflence, par sa faute, et même pour avoir trop dépensé. Mais, à la lin de son Apologue, il en exprime trop longuement la moralité. Il fallait passer bieu vite à ces deux vers admirables :

Le bien nous le faisons : le mal c'est la Forlune. On a toujours raison, le Destin toujours tort.

FABI.E XV.

��V. 6. (l'est un torrent , qu'y faire ? il Tant qu'il ait son cours. Cela fut et sera toujours.

Il est aisé de voir qu'il y a ici, dans les mots , une contradiction

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