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��Nous lie feions aucune remarque sur cette méchante petite histo- riette à qui I.a Fontaine a fait , ou ne sait pourquoi , l'honneur de la mettre en vers. Elle a d'ailleurs l'inconvénient de retomher dans la moralité delà précédente, qui vaut cent fois mieux ; aussi personne ne parle de Mcssire Jean Chouan , mais tout le monde sait le nom de la pamTe Peirctce.
FABLE XII.
V. 9. Pauvres gens ! je les plains ; car on a pour les fous , etc.
C'était le caractère de La F'ontaine ; et c'est ce qui a rendu sa satire moins anière que celle de tant d'autres satiriques , qui ont pour les fous plus de colère que de pitié.
V. ij. Le repos ? le repos , trésor si précieux ,
Qu'on en faisait jadis le partage des dieux ?
Tout le monde a retenu ces deux vers qui expriment si hien le Aœu d'une àme douce et insouciante ; mais ce sentiment est encore mieux exprimi dans le charmant morceau de la fin de cet Apologue: Hciireuj: qui vit chez soi , eU.
V. 2S. (Iheiehcz , dit l'autre ami, etc.
Cette amitié là n'est pas hien vive , ce n'est pas comme celle des deux amis du Iflonomotujxi , livre 8 , fable 11. JMais dans cette fable-ci , il y a mi des deux amis qui est un avare ou un ambi- tieux ; et ces gens - la sont aunes fioidemeiit et aiment encore moins.
^. 5i. \ ous ie\i(ndrrz bicnlùt. . . . Celui-ci connaît le monde cl a bien pris son parti.
\. 55. L'ambitieux, on, si l'on veut , l'avare
��Vers admirable. Kn effet , l'andjition dans nos ('tais modernes
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