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II 4 ojuvîir.s

cherche à se réunir, pour dire à réunir les trois portionsde son corps ; mais La Fontaine a cherché la précision.

FABLE XVI. ,

Y. i. De par le roi des animaux,

Fut fait savoir , etc.

J'ai déjà ohservé que ces formules , prises dans la société de» hommes et transportées dans celle des l)ètes , ont le double mérite d'être plaisantes et de nous rappeler sans cesse que c'est de nous qu'il s'agit dans les fables.

\ . iS. Pas un ne marque de retour.

Peut-être était-il d'un goût plus sé^ère de s'arrêter là et de ne pas ajouter les ^ers sui\ans , qui n'enchérissent en lien sur la pensée. Cependant on a retenu les trois derniers vers de cet Apo- logue, et c'est ce qui justifie La Fontaine.

Alais dans cet antre ,

Je vois fort bien comme l'on entre , Et ne vois pas comme on en sort.

f F\BLF. XV.

\ . {). Sur celle qui clianlail ijiioiqiu' pris (Ui tombeau,

^'oyez combien ce vers de sentiment jette d'intérêt sur le soit de cette pauvre allouette.

\ . 12 Elle sent son oujïle maligne.

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��Maligne rime très-mal a\ ec machi/ie. C'est ce ÂBun appelle une lime provinmale.

V. I- (]e petit auimal

T'en avait-il l'ait davantage ?

Le défaut de cet Apologue est de manquer d'une exacte justesse dans la morale «ju'il veut insinuer. Ce (b'faut vient de ce qu'il est tlans la nature qu'un autour mange une allouette , et qu'il n'est

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