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DE CHAMFORT. ÏOJ

V. 5-, Une anijjle comédie à cent actes divers.

C'est là le grand mérite de La Fontaine , et c'est son secret qu'il MOUS donne. Tous ies fabulistes ont fait parler les animaux ; mais Ln Fontaine entre , plus qu'eux tous , dans le secret Je nos passions , quand il les fait parler.

\. 3i 4iix belles laparolc. P«;o/(,' et /vf/c riiueut très-mal.

îvH difûculté de la rime a fait [jardoniier cette faute à des poètes moins négligés que La Fontaine.

V. 33. Un bûcheron. . . . Cette fable, et les quatre suivantes, sont du ton le plus simple. Elles n'ont ni de grandes beautés, ni de grauc^ défauts. Elles n'offrent rien de bien remarquable.

FABLE II.

Y. 2j. Au moindre i'.oquct qu'ils treuvcut.

Treiwent. . . «cecyMC. .. Ces mots-là , qu'on pardoiuiait autrefois , sont devenus barbares. Je l'ai déjà observé , et je n'y rc^ iciulrai plus.

FABLE III.

V. 26. Quelques gros partisans.

Voilà un bon trait de satyre , et il est plaisant défaire parler ainsi le petit poisson.

FAI! LE IV.

V, 11. iV'allàt interpréter à cornes leur longueur.

Ce tour n'est guère dans le génie de notre langue, et la grammaire trouverait à cbicanner ; mais le sens est si clair que ce vers ne dé- plaît pas.

V. 20. . . Et cornes de licornes.

Cette consonnance fait ici un très-bon effet, parce qu'elle ancte l'esprit sur l'idée de l'exagération qu'emploient les accusateurs.

FABLE V.

V. i5. Mais tournez-vous de grâce. . . Molière n'aurait pas dit la c'.iose d'uue manière plus comique.

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