FABLE VIII.
Autre Apologue, excellent d’un bout à l’autre.
FABLE IX.
V. 27. Fi ! Espèce d’interjection qu’on n’emploie que proverbialement et dans le style très-familier.
FABLE X.
Cette fable est connue de tout le monde, même de ceux qui ne connaissent que celle-là. Ce qui en fait la beauté, c’est la vérité du dialogue. Plusieurs personnes ne semblent voir dans cet Apologue qu’une vérité triviale, que le faible est opprimé par le fort. Ce ne serait pas la peine de faire une fable. Ce qui fait la beauté de celle-ci, c’est la prétention du loup qui veut avoir raison de son injustice, et qui ne supprime tout prétexte et tout raisonnement, que lorsqu’il est réduit à l’absurde par les réponses de l’agneau.
V. 19 et 20. Si je n’étais pas né ne rime pas avec l’an passé. Pure négligence.
FABLE XI.
Ce n’est point là une fable, quoiqu’en dise La Fontaine ; c’est un compliment en vers adressé à M. le duc de la Rochefoucault sur son livre des Maximes. Un homme qui s’enfuit dans le désert pour éviter des miroirs : c’est là une idée assez bizarre, et une invention assez médiocre de La Fontaine.
V. 21. On voit bien où je veux venir.
On le voit à travers un nuage ; cela est si vrai, que La Fontaine est obligé d’expliquer son idée toute entière, et de dire enfin :
Et quant au canal, c’est celui
Que chacun sait, le livre des Maximes.
Cela rappelle un peu le peintre qui mettait au bas de ses figures, d’un coq, par exemple, ceci est un coq.