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TOURNÉE EN BOURGOGNE ET EN PICARDIE 239

et de ruse. Les preuves sont immenses et nombreuses. Quand on l'a déshabillé on a trouvé sur lui un nœud coulant car il avait craint qu'un couteau et un pistolet ne lui suffisent pas. Jamais il n'y a eu pareil soulèvement d'horreur contre un homme.

« Adieu mon cher ami, veuillez me mettre aux. pieds de M me de Witte. »

Le 25 septembre 1847, il envoyait à Vitet un rapport sur Roye et Senlis : « Quelle mystification de m'envoyer à Roye! ou plutôt quel remords d'y avoir dépensé de l'argent... J'espère qu'on n'a pas mis à notre compte le crépissage et le badigeonnage de l'intérieur de l'église, ni un lambris peint en chêne, très utile pour les personnes affiigées de rhumatisme. » — Le 27, rapport sur Noyon. Le 30, d'Amiens, rapport sur l'église de Poix, et le I er octobre au soir, d'Abbeville, lettre à Vitet sur la même église et aussi sur St-Wulfran qu'il trouve le « chef- d'œuvre du laid prétentieux. » Le 3 octobre, Mérimée est à Dieppe l . C'est de cette ville qu'est daté un rapport de six pages sur St-Riquier; le 7, il esta Rouen, le 10 à Caen. Il constate que la tapisserie de Bayeux « fait un mer- veilleux effet ». Quelques jours après il est rentré à Paris.

11 écrit à Royer-Collard :

« Mon cher ami, Saulcy ne peut jeudi. Il demande si vous pouvez vendredi ou samedi prochain. J'appuierai la proposition parce que c'est le jour du début de M lle Ai- boni à l'opéra italien et que je vous quitterais de trop

1. Il fit peu de temps après un rapport sur l'église St-Jacqucs de cette ville.