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« on perd autant qu’on gagne, et en fin de compte, il ne reste que le zéro, qui est, à titre égal, symbole de consolation ou de découragement. » Wagner, lui, n’était vraiment pas homme à se contenter d’un zéro. Pour lui, la métaphysique n’avait de valeur qu’en tant qu’instrument, comme arme. Éclairé par Schopenhauer, et aussi par sa propre expérience de la vie, il devait retourner au problème qui l’avait déjà préoccupé, et consacrer ses dernières années à la grande question d’une régénération possible de la race humaine.

C’est ce dont traitera le chapitre suivant.