Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 6.djvu/73

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Prusse vous rendant votre domestique après son service dans la landwehr.

— Je compte maintenant sur monsieur pour me faire mon ouvrage.

— Sergent, qu’en pensez-vous… tout le monde soldat, comme en Prusse ?

— Mais, malheureux, s’il ne reste plus de bourgeois, qui est-ce qui nous paiera la goutte ?

Il a beau porter les culottes, paraît que ce n’est pas lui qui est le maître dans son ménage.

— Dites donc, vous ne donnez pas bonne mesure…

— Monsieur, depuis le tremblement de terre, nous ne remplissons plus jusqu’au bord ; c’est une mesure de prudence.