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— Françoise, je vous avais dit d’éviter les militaires !

— Madame, ce n’est pas de ma faute, ils arrivent du camp de Châlons, où ils ont appris à manœuvrer qu’il n’y a plus moyen de leur échapper.

— Ah ben, excusez ! vous ne vous gênez pas, monsieur Dumanet !

— Mam’selle Catherine, c’est-z-au camp de Châlons ousque n’on nous a appris à nous servir des épaulements.

— Vous voilà revenu de vacances, mon avocat ; faut pas vous gêner, si vous avez besoin de quelqu’un pour ouvrir vos malles, c’est ma partie !

LE DÉPART DE LA CAMPAGNE.

— Hi ! hi ! ça me fait de la peine de quitter mon cher petit cochon ! Hi ! hi !

— Ne pleure pas, tu le reverras à Paris ; j’ai donné l’ordre qu’on l’arrange pour mes provisions d’hiver.