Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 4.djvu/383

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’empereur Soulouque, ayant appris la grossesse de la reine d’Espagne, se hâte de lui expédier en cadeau diplomatique une superbe nourrice noire qui apporte un échantillon de son lait, que Narvaez prenait, à première vue, pour du cirage anglais.

— Vous ne passerez pas, que je vous dis quand bien même que vous seriez le petit animal !

— Imbécile… tu feras donc tous les jours la même faute… c’est petit Caporal que je t’ai recommandé de dire !

Soulouque essaie en vain de faire établir une succursale de la banque de France dans la capitale de son empire.
Soulouque étant obligé de faire raccommoder sa redingote grise, et n’en ayant pas de rechange, emprunte, pour quelques jours, les habits de Marco Saint-Hilaire.