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L’abbé Chalet, ancien épicier, consent à sacrer l’empereur Soulouque, mais il met pour condition que l'on accordera la libre entrée des pruneaux de Tours dans tous les ports de l’empire.
Ayant fait venir une voiture de Paris pour la cérémonie du sacre, Soulouque est fort étonné d’entendre le cocher lui demander si c’est à l’heure ou à la course qu’il faut le conduire.
L'impératrice Ourika obligée de souffrir les espiègleries des pages attachés à sa personne.
Soulouque, n’admettant comme propriétaires dans ses États que les nègres de la veille, débarbouille tous ses sujets pour découvrir les nègres du lendemain.