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— Monsieur, je ne veux pas payer pour mon chien, il m’a mordue.

— Cependant, madame, si vous devenez enragée vous serez considérée comme ayant hérité de lui, et les héritiers étant responsables des dettes, vous devrez dix francs.

— Que le diable soit de l’animal ! et dire que j’ai payé pour cette bête comme chien d’agrément !

— Monsieur, nous ne prêtons rien là-dessus.

— Tiens ! mais ça vaut dix francs !

Les chats se tenant aux portes des mairies pour jouir du dépit des chiens soumis à la taxe.