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— Tiens, Lolo, voilà un lièvre, tire-le.

— Oui, papa.

— Tourne-toi de l’autre côté alors.

— Non, papa, sa vue me troublerait peut-être.

— Ah ! mon dieu ! l’ours qui vient d’avaler mon pauvre chien que j’aimais tant.

— Console-toi, mon ami, cette séparation ne peut être longue, tu vas aller le rejoindre tout à l’heure ; un peu de patience, un peu de patience !

— Père Mathurin, vous chassez sans chien ?

— Mais, oui ; avant de partir je me bourre avec de la soupe aux choux, quand vous avez ça dans le ventre, les lapins sont après vous toute la journée.

le garde. — Madame, vous n’avez pas de port d’arme, je vous mets la main au collet.

la dame. — Mon ami, je vous en défie !… Vous n’y arriverez jamais, mon cher !