sultats. Et, depuis, ces façons généreuses d’agir se sont multipliées.
L’usage de prononcer des discours sur les tombeaux se généralisa, quoique le clergé prétendît avoir seul ce droit, à l’exclusion des laïques. C’était un « moyen de manifestation » que nous n’avons pas négligé. En faisant l’éloge du mort, on signale aux survivants « l’attitude infâme du gouvernement », et quelquefois on glisse un appel aux armes. Le plus souvent, sous la Restauration, on se contentait d’entretenir la lutte contre l’opinion rétrograde.
Les « doctrinaires », dont le premier chef fut Royer-Collard, rêvaient la réconciliation de la France nouvelle avec la vieille monarchie. Ils étaient très peu nombreux.
« Leur parti tiendrait tout entier sur mon canapé », disait le comte Beugnot.
On l’appelait le « parti canapé », et les hommes de passion n’en tenaient aucun compte.
L’activité politique des libéraux poussait des racines profondes et développées, — carbonarisme, souscriptions nationales, sociétés secrètes, complots divers, journaux, livres et brochures. Les noms de Jacques Laffitte, de La Fayette, de d’Argenson, de Kératry, de Manuel, de Casimir-Périer, de Benjamin Constant, d’Étienne, d’Odilon-Barrot, de Mérilhou, de Dupont de l’Eure, se