Peu à peu, la génération s’accoutumait à rire des gouvernants, des descendants de saint Louis. Nous avons été bercés, nous, au bruit des chansons anti-royalistes ; nous avons épelé, dans les journaux d’alors, plus d’un article « irrespectueux » à l’endroit des Bourbons.
Les hommes de l’époque pratiquaient beaucoup, déjà, les souscriptions, soit comme machines d’opposition, soit pour venir en aide à de grandes infortunes. La souscription en faveur des Grecs, combattant afin d’assurer leur indépendance, mit en mouvement toute la France, où les Philhellènes s’exaltèrent au point de devenir presque ridicules.
Qu’il y eût ou non un peu de politique et un peu de vanité mêlés à des idées philanthropiques, dans l’enthousiasme des souscripteurs, ces mouvements n’en amenaient pas moins de bons ré-