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J.-J. Ampère, son fils, adonné à des travaux d’un autre ordre, le continuait dignement, était, on ne l’a pas oublié, un des familiers du salon de Mme Récamier, et a laissé un livre considérable : l’Histoire romaine à Rome.

Les travaux de Gay-Lussac lui valaient l’amitié de Humboldt, avec lequel il voyagea pour augmenter les conquêtes de la physique, bientôt unie par lui à la chimie, car il marqua nettement comment ces deux sciences se rejoignent, comment la plus simple — la physique — éclaire la plus complexe — la chimie. Gay-Lussac, aussi simple en ses goûts que désintéressé, travaillait en sabots dans son laboratoire, charmait ses préparateurs par sa cordialité, sa franchise et son effusion. À la fin de sa vie (1850), il était une des lumières de l’Académie des sciences.

Augustin Fresnel expliquait les phénomènes de la diffraction.

Vers 1870, le géologue Élie de Beaumont, ancien élève du collège Henri IV, présidait l’Association amicale de ses camarades. Les honneurs ne lui manquaient pas, et l’énumération en serait trop longue. Avec Dufrénoy, il dressa cette Carte géologique de la France dont on n’a pas oublié le succès, et sa Notice sur les systèmes des montagnes fit grand bruit dans le monde savant.