la mort inspira cette épigramme à Nestor Roqueplan :
On le sait, au besoin de bailler qu’on éprouve
L’apparition d’Hernani, surtout, en février 1830, était pour nous une renaissance. Ce drame pouvait être comparé au Cid de Pierre Corneille, renversait le trône vermoulu de Racine, la froide école de Voltaire, toutes les tragédies des auteurs à la suite ; elle donnait des Shakespeare et des Schiller à la France ; elle confirmait l’opinion de Chateaubriand, qui avait naguère appelé Victor Hugo « l’enfant sublime ».
Nous lisions avec avidité cette production, que les « classiques » regardaient comme « une fable grossière, jouée par des acteurs épileptiques » ; que les romantiques défendaient à outrance. À Toulouse, un jeune homme se fit tuer en duel pour Hernani.
Et nous étions d’autant plus enthousiastes que notre admiration contre-balançait les dédains d’un de nos professeurs.
Ce professeur, un pur soutien du cothurne tragique, et approuvant à peine les tentatives de