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et les romances sentimentales qui envahissaient salons et ateliers. Albert Montémont et ses amis essayèrent de ressusciter un dernier Caveau, lequel ne se distingua pas d’une foule d’autres sociétés chantantes et de dîners de camarades, aujourd’hui devenus presque intimes, ou tout au moins spéciaux. Pierre Dupont et Gustave Mathieu ont donné d’autres allures à la chanson.

En écrivant la Camaraderie ou la Courte Échelle, Eugène Scribe, ancien élève de l’institution Sainte-Barbe, mit en scène les amitiés de collège. Les Barbistes, qui fondèrent une Association amicale, ont été imités par les autres lycéens, par les élèves de grands pensionnats.

Les repas annuels des sociétés amicales ont conservé quelque peu l’usage des chansons après boire, comme dans les noces du peuple. Le Barbiste Bayard chantait, au banquet de 1833 :


… Oui, mon enfant, je te ferai Barbiste :
Ce titre-là te portera bonheur !