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foi dans la quasi-inamovibilité de mon emploi.
Mais un décret impérial changea la situation des bibliothécaires. À dater de janvier 1854, ils furent soumis à la retenue comme les autres employés, conséquemment à une liquidation de retraite après trente années de service.
Aujourd’hui, donc, tout a changé. Quelques confrères et moi, nous sommes les derniers représentants de l’ancienne série des bibliothécaires ; nous ne pouvons plus espérer de « mourir à notre poste », ainsi que nos devanciers, dont plusieurs ont laissé un nom glorieux dans la littérature.
La retraite, une retraite excessivement modeste, nous menace d’un jour à l’autre ! Peu s’en faut que les jeunes bibliographes ne crient : « Sus aux vieux hommes de lettres ! »