En fermant la liste des excentriques de l’époque, je rappelle ici les promenades de Chodruc-Duclos au Palais-Royal, de Chodruc-Duclos qui commença par être le Superbe, à cause de sa beauté et de sa bravoure, et qui finit par être le Diogène moderne, aux yeux de ses contemporains.
Depuis 1819 jusqu’à 1829, ce déguenillé volontaire « drapa sa gueuserie » en accusant l’injustice des hommes, ou plutôt, paraît-il, en narguant le ministre Peyronnet, son ancien ami, qui refusait de lui donner d’emblée un emploi de colonel.
Costume tout à fait extraordinaire : longue barbe, peu ou point peignée ; cheveux se perdant sous le collet de la redingote ; chapeau à fond affaissé, à bords contournés ; redingote et pantalon artistement déchirés, laissant voir en partie