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des impressions qu'il reproduit. De même, il faut qu'un poëte semble èlre sous le coup d'une émo- tion bien vive, pour qu'il me fasse oublier les pro- cédés et le côté artificiel de son talent. Or, selon moi, Victor Hugo n'atteint pas ce but, lorsqu'il .aborde le côté religieux, et je crois que Ronsard, en ce sens, a été plus heureux, parce qu'il a plus vivement senti, parce qu'il a été plus sincère.