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— 99 — copcndanl , qu'il professe une grande estime pour ce dernier, qu'il est allé un jour entendre prêcher

au faubourg Saint- Marceau.

...rien en mon cerveau n'entra de sa doctrine; Je m'en retonrnay franc comme j'étais vcnn, Et ne vis senlement que son grand Iront chenu Et sa barbe fourcbue el ses mains renversées, Qui promeltoient le ciel aux troupes amassées.

Il condescend, né.aimoins, à entrer en explica- tions avec le pn'dicantereau , et à le convaincre d'imposture :

Toutefois, bresveiiienl, il me plait de répoudre, A quelqu'un de tes points, faciles à confondre.

Il n'a pas de peine à se justifier du reproche d'athéisme.

Quant à la question du sacrifice d'Arcueil, nous avons cité les vers qu'il y consacra, el il fal- lait être d'une mauvaise foi bien insigne pour y voir autre chose qu'une innocente plaisan- terie.

Il lui est plus difficile de se disculper complète- ment du reproche que lui font ses ennemis de mener une vie déréglée; aussi essaie-t-il de déplacer la question, en reprochant au ministre son manque de