Page:Chênedollé - Œuvres complètes, 1864.djvu/309

Cette page n’a pas encore été corrigée



Sous l'ombre par degrés naissante
Le coteau devient plus obscur,
Et la lumière décroissante
Rembrunit le céleste azur.


Parais , ô Lune désirée !
Monte doucement dans les cieux
Guide la paisible soirée
Sur ton trône silencieux.


Amène la brise légère
Qui , dans l'air, précède tes pas ,
Douce haleine , à nos champs si chère !
Qu'aux cités on ne connaît pas.


A travers la cime agitée
Du saule incliné sur les eaux ,
Vent ta lueur argentée,
Flottante en mobiles réseaux.