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Sur son trône de rocs affermi par les âges,
De l'Hiver avec joie il reçoit tous les traits;
Pour dais il a les cieux , pour manteau les nuages ,
         Et pour ceinture les forêts.


Dans ses terribles mains l'Avalanche repose :
Pareille en son courroux au foudre menaçant ,
Lorsqu'un Soleil de feu de ses neiges dispose ,
         Avec la mort elle descend.

O terreur ! qui pourrait raconter ses ravages ?
Tout cède à son tonnerre : avec les vieux sapins .
Le chalet , la cabane , et les rochers sauvages
         Roulent dans le fond des ravins.