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LES BUCOLIQUES.

classé aux Élégies par M. G. de Chénier et qui faisait évidemment partie de la première demi-feuille » et enfin, toujours aux Élégies, une demi-feuille de papier vergé blanc jauni, de 15 centimètres, dont l’écriture parait plus ancienne.

Ce petit poème si touchant a été reconstitué par Becq de Fouquières, sans Taide des manuscrits, grâce à une intuition admirable.

— Page 61, vers 1. —

O tombe, ouvre tes bras à la veuve expirante.

Dans le manuscrit, expirante est rayé, mais n*a pas été remplacé.

— Page 61, vers 17. —

Chaque fois qu’en ces lieux, un air frais, au matin.

Il y a bien au matin, et non du matin, comme Fa imprimé M. G. de Chénier.

— Page 61, vers 19 et 20. —

Pleure, pleure, c’est moi. Pleure, fille adorée,
C’est mon âme qui fuit sa demeure sacrée.

Ces deux vers ont été refaits trois fois :

Première version :

Hélas I tu ne sais pas. Pleure, fille adorée.

Deuxième version :

Alors pleure, c’est moi

Version définitive :

Pleure, pleure, c’est moi