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NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE


Le Jeu de paume et l’Hymne aux Suisses de Châteauvieux furent publiés du vivant de l’auteur.

La Jeune captive parut dans la Décade philosophique du 20 nivôse an III, avec cette note :

« Il avait beaucoup étudié, beaucoup écrit, et publié fort peu. Fort peu de gens aussi savent quelle perte irréparable ont faite en lui la poésie, la philosophie et l’érudition antique. »

La Jeune Tarentine parut dans le Mercure du 1er germinal an IX. Quelques fragments :

Accours, jeune Ghromis, je t’aime et je suis belle…
Néère, ne va point te confier aux flots…
Souvent las d’être esclave et de boire la lie…


furent cités par Chateaubriand dans le Génie du christianisme, en 1802 (2e partie, livre III, chapitre vi).

En 1811, à la mort de Marie-Joseph Chénier, les manuscrits d’André passèrent entre les mains de Daunou, avec ceux de Marie-Joseph, dont ce savant était l’ami intime.

Des fragments du Mendiant furent insérés en 1816 dans les « Mélanges littéraires composés de morceaux inédits de Diderot, de Caylus, de Thomas, de Rivarol, d’André Chénier, etc., recueillis par M. Fayolle. Paris, Pouplin, 1816. »

Première édition en 1819, sous ce titre : « Œuvres complètes d’André de Chénier. Paris, Beaudoin frères,