Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 1.djvu/300

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

[Pour enivrer mes sens, que le feu de ses yeux]
[S’unisse à la vapeur des vins délicieux.]
Amis, que ce bonheur[1]............
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
.....................
Un jour, tel est des dieux l’arrêt (?) [inexorable.]
[Vénus, qui pour les dieux (?) fît le bonheur durable,]
[À nos cheveux blanchis refusera des fleurs,]
[Et le printemps pour nous n’aura plus de couleurs.]
Qu’un sein voluptueux, des lèvres demi-closes
Respirent près de nous leur haleine de roses ;
Que Laïs sans réserve abandonne à nos yeux
De ses charmes secrets les contours gracieux.
[Quand l’âge aura sur nous mis sa main flétrissante,]
[Que pourra la beauté, quoique toute-puissante ?]
[Nos cœurs en la voyant ne palpiteront plus.][2]
.....................
[C’est alors, qu’exilé dans mon champêtre asile,]
[De l’antique sagesse admirateur tranquille,]

  1. Douze vers perdus.
  2. Un vers perdu.